LA FIN DE MA VIE

Il faut que je parte pour toujours. A quoi sert de vivre si l’on ne sent aucun goût à la vie. Dimanche 15 Septembre 1760 , je suis nue devant la fenêtre de mon appartement au 16 ème étage . J’observe ma fin . Je vais descendre par la fenêtre et être libre .

Je pratique le plus vieux metier du monde, pas besoin de dire le nom, vous aller deviner au travers de la photo prise par un de mes fidèles clients. Il s’appelle George Funi. Depuis près de 5 ans George me fréquente sans prendre d’engagement. Il dit que j’ai servis la ville et que tous les hommes m’ont connus. Franchement , je penses que s’il m’aimait réellement, il m’aurait épousé. Une prostituée peut changer n’est ce pas? Oui je le penses fermement . Lorsqu’un homme m’épousera je deviendrais Madame comme toutes les autres.

J’ai dit à George que j’ai connu plus de 350 hommes en 6 ans de prostitution. Il a crié comme si je n'en tirais pas ma subsistance, je survis de cet argent. Non seulement il est le plus vieux métier, mais je vous assure lecteurs, que ce métier prend des proportions incontrôlables vu que cetaines femmes mariées le font de nos jours . Pourquoi George fait attention à ce que l'on pense ? On peut changer de ville, de pays ou même de planète. J'ai 39 ans et je veux mettre fin à cette vie épuisante qui m'avilit au quotidien. Mes clients deviennent de plus en plus maniaques avec des tendances de Sodome et Gomorrhe, je ne peux pas vous expliquer la sauvagerie et la barbarie avec lesquelles ils me couchent . Je n'arrive pas a fructifier l'argent que je reçois de cette prostitution.

Que dois-je faire? Seigneur aide-moi, mon âme est abattue.

Dans 10 minutes, les hypocrites de la vielle passeront près de mon cadavre et se moqueront en disant " Dieu nous a libéré de cette dévergondée, perverse qui servait de couche aux hommes immatures de la ville"

Au moins je serais libre 14 minutes après . Pour toujours